Festival Que du feu 2024 encart

LE TRÉSOR DU PETIT NICOLAS

Un film de Julien Rappeneau

Une ode à l’amitié aux multiples personnages

Apprenant que son père va être muté à Aubagne pour devenir directeur d’une usine rachetée par son patron, le Petit Nicolas et sa bande décident de faire capoter la nomination de celui-ci…

Le trésor du petit Nicolas film movie

Après Laurent Tirard, c’est donc Julien Rappeneau ("Fourmi", "Rosalie Blum") qui s’attaque à une nouvelle adaptation du "Petit Nicolas", bande dessinée créée par René Goscinny et Jean-Jacques Sempé. Et le résultat est une comédie pour enfants, plutôt tendre, distillant une certaine nostalgie de ces moments d’enfance complices, dans l’école comme en dehors, tentant de rendre la fascination enfantine pour une belle et attentionnée maîtresse d’école comme les moqueries envers les personnes moins appréciées, ou les préoccupations d’un jeune âge où compte avant tout une chose : les copains !

Débutant avec un très réussi générique, en deux temps, à base de couvertures ou de pages de cahiers, et d’éléments comme des trombones ou stylos plumes, mêlés à de petits dessins simplistes, le film, après une rapide introduction de chacun des membres de la bande, s’engage alors dans plusieurs intrigues, l’une autour des différentes tentatives visant à empêcher le déménagement de la famille du Petit Nicolas à Aubagne (ou « au bagne » comme se l’imagine le personnage), l’autre autour du projet de la classe en vue de l’éclipse solaire à venir.

Bénéficiant d’un casting d’enfants de bonne facture, le métrage aligne bon nombres de personnages adultes amusants, dont tous ne sont cependant pas exploitées au niveau de leur potentiel. C’est le cas notamment du voisin ordurier interprété par François Morel, ou de la maîtresse aux élans tyranniques jouée par Noémie Lvovsky (il lui suffit de claquer des doigts pour que ses élèves s’alignent en deux rangs !). Au sein d’un casting tout neuf (exit Kad Merad et Valérie Lemercier, tout comme les deux précédents interprètes du rôle titre), entre Darroussin en directeur aux jeux de mots vaseux, Gadebois et ses sifflets qui disparaissent (avec son autorité), Arditi en patron colérique et mauvais joueur, et le père incarné par Jean Paul Rouve, c’est finalement Audrey Lamy qui tire son épingle du jeu dans le rôle de la mère, avec quelques tirades sympathiques sur la condition de femme au foyer et quelques situations croustillantes lorsqu’elle doit épauler la promotion de son mari. Quant aux enfants, ils s’en sortent cette fois-ci bien mieux, Ilan Debrabant en tête.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire