LE LARBIN

Visiteur de la selle

Louis est le jeune fils d’un père fortuné, qui passe son temps à débourser sans compter et à mettre à sac des chambres d’hôtels avec ses amis. Son père, en ayant marre de ses frasques dans ses établissements, veut faire changer son fils par tous les moyens. Quitte à lui faire croire qu’il a été renvoyé à l’époque de louis XIV…

Les deux réalisateurs ("Les Têtes de l’emploi") nous façonnent une comédie à la manière du succès "Les visiteurs" de Jean Marie Poiré. Ils envoient leur personnage principal, le jeune Louis, sous le règne de louis XIV, où les choses étaient bien plus difficiles pour le commun des mortels. La production s’amuse à faire référence au "Malade imaginaire" de Molière, avec son docteur vérifiant les selles du noble. Et le public jubilera un instant du Monsieur Pipi (ou plutôt du Valet de pisse...c’était l’appellation donnée à l’époque), mais cela ne durera pas longtemps. Quant au personnage de Clovis Cornillac, en production du récit, il fera lorgner le film vers "The Truman Show" de Peter Weir. Déjanté et en faisant des tonnes, il est presque le seul individu convaincant du film.

Le scénario est léger mais sans grande originalité, avec une légèreté du récit peu engageante. Les gags sont cocasses, même si parfois pas assez drôles, mais les malentendus semblent grotesques. Et si le spectateur pourra garder le sourire, celui-ci ne restera pas gravé très longtemps. Un bref, "Le Larbin" est film potache plutôt long et loin d’être inoubliable.

David BrejonEnvoyer un message au rédacteur

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