Festival Que du feu 2024 encart

LA PROIE DU DIABLE

Un film de Daniel Stamm

Désenchanté

Afin de traiter les cas de possessions démoniaques en forte augmentation, l’église catholique forme secrètement des écoles d’exorcisme. Ces dernières forment des prêtres, jusqu’au jour où une jeune nonne montre des aptitudes prometteuses et tente de faire partie des élus à la formation. Mais sa sensibilité est en rapport avec son enfance traumatisée par une mère schizophrène…

La Proie du diable film movie

Une fois de plus on nous ressort une variation de "L’Exorciste" de William Friedkin, film culte sorti en 1973, ici en mode « formation ». Le récit du combat contre le démon va vite se focaliser sur la connexion de la religieuse et ses séances d’exorcisme. Mais le spectateur sera déçu s'il a ses références en matière de scènes de possessions. Quant aux non-initiés il s’agira d’une petite initiation, peu spectaculaire. Les effets liés au démoniaque apparaissent en effet comme assez banals, et si le spectateur aura quelques sursauts, le scénario est au final bien traditionnel.

Le thriller ne verse en effet pas assez dans l'épouvante, car l’histoire est trop basée sur la thérapie des personnages. Le film jongle entre la présence démoniaque et les indispositions divers. Mais les inquiétudes, dérangements et crispations ne tiennent pas assez longtemps en haleine. Et si la première scène de possession se détachera cependant des autres, plus réfutables, le spectateur se retrouve en manque de soubresauts. Le désenvoûtement promis au début s’éloigne, et le prompt dénouement clôt le tout, comme s'il l’on souhaitait vite en finir.

David BrejonEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE

Laisser un commentaire