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LA CHOUETTE EN TOQUE

D'appétissants et tendres contes

Cinq petits film d’animation autour du thème de la gourmandise. Une grenouille curieuse, un poussin cuisinier, un prince obèse, un ours affamé, et une dame tartine en sont les héros successifs…

La chouette en toque film animation

La chouette du cinéma revient pour présenter cinq courts métrages d’animation autour de la gourmandise, se transformant en bonus à chaque intermède, pour être constituée de gâteaux, de fruits, etc. Si on vous laissera découvrir ces transformations dans un petit rituel qui implique sympathiquement les enfants, nous allons donner ici un petit aperçu des films qui composent ce programme. "La petite grenouille à grande bouche" ouvre le recueil et s’avère sans doute le conte le plus attendrissant. Les voix de doublage sont un délice, insistant sur la curiosité de celle-ci, qui à chaque rencontre se demande ce que mange l’animal qui est en face d’elle. Basé sur la répétition (elle va croiser une taupe, un lapin, un cerf, une souris, un héron, un renard...), le scénario vire au conte moral, sur la base d’une animation 2D traditionnelle aux élans géométriques. S’ensuit "Le petite poussin roux", également basé sur la répétition, puisque le poussin recherche chaque ingrédient pour faire des muffins, voyant ses camarades de la ferme (cochon, canard et chat) refuser à chaque fois de l’aider. L’ensemble fonctionne très bien et dévoile à point sa leçon de vie sur l’entraide, le tout en papier découpé.

Troisième segment "La cerise sur le gâteau" est sans doute le court métrage graphiquement le plus attrayant. Il s’agit d’un conte mettant en scène un prince, gros mangeur, à qui l’on propose sans succès une liposuccion pour résoudre son mal être. La solution viendra peut-être d’une eau magique qu’il doit aller boire à sa source, tout en haut d’une montagne... ou de l’effort que cela lui demandera. À base de peinture, "L’ours qui avala une mouche" joue lui aussi sur le comique de répétition, dans une logique implacable qui parlera aux plus petits : se débarrasser d’un animal indigeste en dévorant son prédateur. Une joli conte qui dénonce au passage la chasse. Pour terminer, "Dame tartine aux fruits" se pose en comptine élégante, soutenue par une animation entre objets, aliments et dessins. Une fin en poème, un peu anecdotique, mais qui a le mérite de mettre du baume au cœur et de donner (un peu) faim, face a des personnages pour la plupart comestibles.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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