Festival Que du feu 2024 encart

KOMA

Un film de Lo Chi-Leung

Réellement angoissant

Lors d’un mariage, la demoiselle d’honneur, passablement saoule, découvre une jeune femme en sang, dans une des chambres d’hôtel où a eu lieu le banquet. La seule chose qu’elle a remarquée, est une jeune femme, trempée, qui passait dans le couloir…

Koma pourrait, par sa facture, faire partie de la série des films asiatiques horrifiques, faisant appel aux esprits, objets ou autres fantômes. Mais, bien qu’aussi efficace, la terreur vient ici d’un réalisme certain, la tension résidant en la potentialité de se retrouver avec un rein en moins, à peine recousu et baignant dans une baignoire pleine de glaçons, histoire de survivre quelques instants, avant d’appeler le SAMU. Vous l’aurez compris, Koma relève donc presque plus du film policier et psychologique, que du véritable film d’horreur, même si l’on y pratique de véritables opérations au scalpel sans anesthésie.

Mais le scénario est loin d’être basique, mêlant intérêts particuliers (et amoureux), suspects divers et accalmies inattendues, pour mieux donner du retentissement au dénouement. Le film, présenté en séance spéciale, aurait largement mérité la compétition. Mais on se réconfortera avec quelques sursauts et un sentiment de dégoût mêlé à une légèreté bienvenue dans ce genre de films, pour une fois, réussi.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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