KIKORIKI, DEJA VU
Un film d'animation peu inspiré
Un petit lapin bleu s’occupe d’organiser l’anniversaire d’un de ses amis, en contactant l’agence de voyage « Déjà vu », spécialisée dans les voyages dans le temps. Mais à la suite d’un accident, il se retrouve projeté à la préhistoire, avec son double en homme des cavernes. Il va alors tenter de retrouver son ami au travers des âges…
Avec un scénario comme concentrant les trois épisodes de "Retour vers le futur" en un seul, le film russe "Kikoriki, déjà vu" et ses animaux en forme de boules à pattes vêtus d'habits humains (pour certains, allez savoir...), présenté au Festival d’Annecy 2018, fut une réelle déception. Non que l'animation soit de mauvaise qualité, alliant des images de synthèses colorées, animation 2D pour évoquer certains souvenir, voir technique noir et blanc dans une parodie de film muet pour signifier une scène d'action.
La faute surtout à une balade dans le passé offerte à un client de l'agence « Déjà vu », tournant à la catastrophe, la faute à un stagiaire trop zélé, qui n'amuse guère. Enchaînant les poursuites, à la préhistoire (avec un dinosaure), dans le Japon traditionnel, au far west, en Egypte... l’histoire paraît vite assez veine, et les personnages inexistants. Restent quelques gags incongrus, comme le bruit qui s’éternise d’une boisson bue à la paille, ou le jeu de mot improbable destiné aux hispanophones : « Picasso es su caso ». Un film d’animation qu’on oubliera rapidement.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur