LE JOURNAL DE BRIDGET JONES
Comédie anglaise, un peu trop sucrée
Bridget Jones est une femme célibataire, qui, à 30 ans, doit subir les enfantillages de ses parents et oncles, les brimades de ses amis et reste l’ennuyeuse petite boulotte sans intérêt. Décidée à changer, elle prend des résolutions, qu’elle va confier à son journal…
Dommage que la mise en scène de ce qui aurait pu être un délire hystérique, à l'image de sa chanson - titre (" It's raining men ") soit si sage. Le scénario était pourtant propice au délire, des crises de pleurs aux ratages amoureux de la blonde, en passant par les soirées putes et prêtres de son décidément " hilarant " oncle.
Renee Zellweger est une fois de plus charmante et toute en douceur, alors que Colin Firth semble s'éclater en bourgeois psycho-rigide. Un succès annoncé.
2ème article:
Pas besoin d'avoir lu le livre. Pas possible de rater l'affiche. Une Renée Zetweller qui se penche vers nous, visage inoubliable découvert l'an dernier dans l'excellent film nurse betty.
Un film de plus avec une actrice qui monte, mais quoi de neuf? Un thème déjà largement traité, le célibat. Cependant, une réussite sur bobine, une Renée Zetweller qui prouve à nouveau son talent de comédienne, dans une Bridget Jones qui se transforme au cours du temps entourée d'une bande d'amis plus cliché les uns que les autres, un Hugh Grant convainquant en jeune loup de l'édition et surtout en amant volage.
Tout cela sur fond d'Angleterre en hiver. Bref, un film qui redonne le sourire et l'espoir au moindre célibataire trentenaire multirécidiviste dans ses échecs amoureux, un film non dépourvu de poésie, frais et saisissant, comme la neige de Londres sous les pieds nus de Bridget dans les dernières scène. A voir absolument.
Frédéric FusoEnvoyer un message au rédacteur