Festival Que du feu 2024 encart

JACKPOT

Un film de Tom Vaughan

Viva Las Vegas

Joy McNally est une new-yorkaise qui sait ce qu'elle veut. Elle a un super job à Wall Street, des amis sur lesquels elle peut compter et un petit ami parfait. Jusqu’au jour où il décide de la quitter alors qu’elle lui préparait un anniversaire surprise. Jack Fuller est menuisier. Il travaille dans l’entreprise familiale, où il encadre une équipe d'ouvriers. Joueur, puéril et peu en phase avec le sens des responsabilités, il va se faire virer par son propre père pour incompétence... Pour fuir leurs malheurs, ces 2 personnages que tout oppose vont se retrouver nez à nez dans un Las Vegas, où ils pensent oublier pour un moment leurs soucis. Mais un beau matin, ils se réveillent: mari et femme, et millionnaires ! L’annulation du mariage se révèle alors plus difficile que prévue…

Dans les comédies légères de ce printemps, on peut avouer que Jackpot l’emporte haut la main sur toutes les autres mièvreries qui nous ont été proposées. Bien que pour nous français, le fait de se marier à Las Vegas relève du folklore américain, aux US cela est très fréquent voire assez banal: on se souviendra en vrac du mariage de Rachel et Ross dans la série "Friends" après une nuit trop arrosée et de celui de Britney Spears avec son pote d’enfance, pour ne citer qu’eux. Au-delà de cet élément déclencheur c’est surtout le malin plaisir que prennent les 2 personnages à se faire des vacheries, dans le but de récupérer le pactole, qui amuse.

Parce qu’ici tous les coups sont permis, le but étant de faire craquer l’autre pour lui faire abandonner ses droits sur les 3 millions de dollars. Forcés d’habiter ensemble et de suivre une thérapie de couple, ils vont tout tenter pour pousser l’autre à la faute ou au renoncement…
Petit à petit, ils vont aussi apprendre à se connaître et s’apprivoiser, s’aidant l’un l’autre à renouer avec leurs démons.

Ici Cameron Diaz, que l’on n'avait pas vue depuis "Holiday", est toujours aussi belle, fraîche, et pleine d’énergie, et Ashton Kutcher, que l’on a longtemps pris pour un abruti fini, à cause de rôles dans "Et mec, elle est où ma caisse", montre son talent et son charme à un public féminin qui en redemande déjà.

"Jackpot" est une de ces comédies qui malgré un ton certes léger, transporte ses spectateurs (filles comme garçons), amusés par les vacheries que les 2 protagonistes se font, et qui rappellent probablement pour certains des scènes du quotidien.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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