INSTERSTELLA 5555
Un rêve musical qui s'essouffle rapidement
Quatre musiciens célèbres sont mystérieusement kidnappés et emmenés vers une autre planète. Un courageux fan se lance à leur rescousse…
A l'image de l'album de Daft Punk (Discovery), ce dessin animé aux allures inquiétantes, rappelant des personnages créés autrefois par le célèbre réalisateur d'Albator, finit au bout de quelques scènes, par manquer singulièrement de rythme. Autant les premières chansons, dynamiques, aux effets sonores et aux tonalités novatrices, nous entraînent dans un univers du show-business, à la fois désincarné et décadent, autant le reste de l'album, tendant vers l'accalmie, et presque le romantisme, semble vouloir éteindre, à force de douceur et de confusion, l'intérêt et l'attraction qu'exerçait le début énigmatique du récit.
Les Daft Punk ont écrit eux-mêmes la trame de cette histoire, puis demandé à Leiji Matsumoto de lui donner vie, au travers de ses dessins, aujourd'hui fortement datés dans l'inconscient des trentenaires français. Reste un ensemble de vidéo-clips puissamment mis en image, dont vous avez certainement vu les 4 premiers extraits (qui constituaient les singles issus de l'album), et qui restent malheureusement les meilleurs moments de ce film inégal.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur