HOUSE OF LAST THINGS
La cabane au fond du jardin
Il est des films qui défient toute analyse critique, quand bien même la prétendue sincérité de leur auteur ne semblerait pas à mettre en doute. Faux film de maison hantée, mais vraie aberration filmique, le troisième film de Michael Bartlett (un pote à Abel Ferrara, ceci expliquant peut-être cela…) ne fait rien qu’à s’enfoncer progressivement dans la nullité la plus totale.
Acteurs incapables d’animer des personnages inintéressants, symbolique lourdingue héritée d’un mix pénible entre David Lynch et l’effroyable "Revanche de Freddy", musique classique envahissante, photographie quelconque et mise en scène de téléfilm… tout semble à jeter dans ce métrage pétrit de prétention mal placée et de choix narratifs aberrants. On peine encore, une fois le visionnage terminé, à saisir le vrai sujet du film. Un peu comme son réalisateur, perdu dans cette maison des dernières choses.
Frederic WullschlegerEnvoyer un message au rédacteur