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HORS DU TEMPS

Un film de Robert Scwentke

Je t'aime et je ne le sais pas encore

Au hasard d'une rencontre, Claire tombe nez à nez avec Henry, qui détient un étrange secret : celui de pouvoir voyager dans le temps. Elle sait déjà tout de lui, son secret, sa vie, son histoire. Elle l'aime, elle le désire alors que lui même n'avait pas encore conscience de son existence jusqu'à ce jour, elle qui deviendra sa raison de vivre...

Poignant ! Et c'est le cœur un peu lourd que j'écris ces quelques lignes. Tout d'abord que dire de l'interprétation de ces jeunes acteurs ? Un sans faute. Ils sont sincères, leurs échanges s'allient avec justesse au contexte, sans tomber dans le cliché des comédies romantiques américaines. Avec des séquences réussies, ce film parle d'amour, de passion, et nous donne une belle leçon de vie.

Sans tomber dans le mélodrame, "The time traveler’s wife" (« Hors du temps ») nous tient en haleine deux heures et réussit le tour de force de dépeindre le quotidien d'un couple à part. Et c'était bien là tout le challenge quand on traite du voyage dans le temps. Comment ne pas tomber dans la complexité et les explications à rallonges que personne ne comprend vraiment ? Alors loin d'un "Déja vu" signé Tony Scott, ici règne une cohérence et une assimilation facile des évènements. Non pas sans rappeler quelques notions de l'excellent "L'Effet Papillon", le film ne laisse pas de place au doute ou aux questions sans réponses. C'est d'ailleurs un véritable soulagement car tout s'accepte sans réfléchir, nous permettant ainsi de se plonger à deux cents pour cent dans ce qui constituera, à mon sens, l'une des plus belles histoire d'amour de l'année 2009 et l'une des plus belles découvertes du festival de Deauville.

Jean-Philippe MartinEnvoyer un message au rédacteur

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Bande annonce par Filmtrailer.com

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