THE HEIRLOOM
D'insupportables multiples fins
Si on est tout d'abord intrigué par cette histoire de gens qui reviennent en permanence au même endroit, on se doute vite que, considérant l'autel funéraire qui se trouve au dernier étage, on a certainement à faire à un fantôme. D'autant que le réalisateur nous donne la clé de l'énigme dès le départ, au travers de la définition d'un rituel chinois, sans toutefois tout dévoiler. L'influence de la maison, de l'esprit qui s'y trouve, les découvertes des pendus successifs ne sont alors qu'un long égrenage difficilement supportable sur la durée, la question étant plus « quand va-t-il mourir » plutôt que « comment ».
Ajoutez à cela de flagrantes erreurs de raccords en fin de film, comme lorsque le jeune homme se retrouve tout à coup sa vasque à la main, qu'il vient de déposer chez un « gardien » quelques heures plus tôt. Il s'agit alors de supporter les interminables rebondissements ou fins successives, comportant notamment une tante qui en sait beaucoup, et qu'on aurait pu aller voir plus tôt, et un twist final désespérant, qui laisse augurer une suite que l'on fuira de toute évidence.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur