GHOSTS OF MARS
Gouaaaa… bou gaaaaa… waaaa
C'est en quelque sorte le cri de guerre de ces drôles de bestioles ont envahit les mines martiennes, mais ce peut être également l'expression de la détresse du spectateur ébaubi à la vue d'un tel spectacle.
A partir d'idées plutôt subversives (le matriarcat virant au lesbianisme, le virus qui pousse l'homme à s'autodétruire pour le chasser de la planète…), Carpenter construit un spectacle navrant, au manque de moyens évident (voire la scène de début, avec la maquette de train qui traverse le désert martien) et aux aspects grand-guignolesques à la fois risibles et dépitant.
Quelle déception pour le retour du maître de la science-fiction (New York 1997, Vampires…), qui emploie de plus des acteurs de seconde zone, dont tout de même le captivant de bestialité Jason Statham.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur