Festival Que du feu 2024 encart

FRIENDS WITH KIDS

Un film de Jennifer Westfeldt

Ma meilleure amie, notre bébé et moi

Jason et Julie se connaissent depuis toujours. Aujourd’hui, ils habitent à New-York, dans le même immeuble. Confidents, ils se connaissent par cœur et aiment partager leurs joies, leurs récits de performance sexuelle… Mais un jour, face à leurs amis qui s’investissent et fondent des familles, ils se sentent en décalage. Ils décident de faire un enfant ensemble, tout en restant chacun dans leur appartement, et surtout sans être ensemble. Un arrangement qu’ils pensent être le meilleur pour garder leur liberté, tout en construisant quelque chose de l’autre…

Malgré un pitch bringuebalant, « Friends with kids » aurait pu être un film générationnel pour les trentenaires des grandes villes, dont la carrière, le rythme de vie et la difficulté à rencontrer quelqu’un de sérieux sont au cœur des préoccupations. Le problème est qu’il est difficile de croire à cette idée saugrenue qui consiste à avoir un enfant avec son meilleur ami, d’autant que les personnages n’ont pas l’air de se douter des difficultés qui vont poindre au bout de quelques mois… Il ne faut pourtant pas être devin pour comprendre que cette jolie histoire va vite tourner au vinaigre, notamment pour la pauvre fille, qui se retrouve à s’occuper quasiment tout le temps de son gosse, tandis que le géniteur continue de profiter de sa vie de célibataire dans sa garçonnière.

Le second problème du film vient malheureusement aussi de son actrice principale et réalisatrice (qui n’est autre que la femme de Jon Hamm – acteur principal de la série « Mad Men »). Son front botoxé et son look de blonde frigide ne collent pas avec la frivolité de la proposition que lui fait son meilleur pote…

En revanche, on a grand plaisir à voir le couple Maya Rudolph (« Away we go », « Mes meilleures amies ») et Chris O'Dowd (« Mes meilleures amies », « Les Saphirs », « Good morning England »), très attendrissant. On aime aussi l’ambiance de romcom (comédie romantique) à la sauce new-yorkaise. Et on apprécie la thématique du célibat passé la trentaine, et le regard que porte la société sur le non-conformisme des célibataires de cette tranche d’âge. Malheureusement, cela ne suffira pas pour en faire un film culte, ou tout simplement un succès au box office.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE


Powered by Preview Networks

Laisser un commentaire