FIN DE SIÈCLE
Touchant triptyque autour d’une liaison
De passage à Barcelone, Ocho, Argentin plutôt dragueur qui vit à New York, fait la connaissance, de Javi, Espagnol plutôt réservé. Leur rencontre, fruit d’un apparent hasard, se transforme vite en découverte…
Il émane de "Fin de siècle" à la fois une certaine forme de romantisme, et une implacable approche de la notion de destin. Si les premières scènes semblent anodines, installant ses deux personnages, un Argentin vivant à New York, revenu pour quelques jours à Barcelone, et un homme installé là, s’inscrivent dans le récit d’une rencontre faite de hasard et d’insouciance, la suite du film, composé de trois parties retournant à chaque fois les certitudes du spectateur, convoquent un passé et un futur possibles.
Avec ses deux interprètes jouant une séduction et une complicité évidente, porteurs de réflexions sensées sur le couple et l’amour, on pense forcément au fameux "Week-end" d’Andrew Leigh, en certes moins bavard. Mais le scénario, flirtant avec le fantastique, nous entraîne à chaque partie un peu plus loin dans l’intimité et les désirs de ces deux hommes aux aspirations en apparence divergentes. De quoi séduire sans doute un public plus large que la seule communauté LGBT, l’émotion allant crescendo alors que se précise une possible liaison.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteurBANDE ANNONCE
COMMENTAIRES
Mat
lundi 5 octobre - 8h27
Moins envoûtant que le dernier Marco Berger, Le Colocataire, ce film Fin de siècle surprend intelligemment le spectateur et on n'en attendait pas autant de ce petit film LGBT bien interprété et bien mis en scène. Dommage que ce soit un peu trop monotone et monocorde...