FANNY

Daniel Auteuil nous expose sa vision dramatique de la vie de Fanny pour nous procurer de l'émotion face à son destin. Dans cet opus, c'est Victoire Belezy qui s'illumine sous nos yeux.
Elle prend son rôle célébrissime à cœur, en tentant de nous faire oublier le jeu de Oran Demazis dans la version originale de Marc Allégret en 1932.

Le réalisateur Daniel Auteuil livre ici un film tout public, épaulé par les textes de Marcel Pagnol. Le mélodrame est complet avec son lot de bouleversements. Comme pour "Marius" (sortie la même semaine), la réalisation n’est pas d’une grande originalité. Mais pouvait-il y en avoir une ? La comédie trouve son harmonie avec les différents acteurs qui apportent chacun leurs touches personnelles. Le rôle de Fanny est plus intense et présent dans ce récit par rapport au précédent film. La seule petite difficulté pour le spectateur sera d'apprivoiser les accents appuyés des comédiens. L'enchantement provençal de Marseille et de Pagnol nous laisse un brin de soleil dans nos cœurs.