ET SI ON PARLAIT D'AMOUR

Tout d'abord, le spectateur fait la connaissance de Bernard et Violette, couple échangiste la cinquantaine bien entamée, adorant parler de leurs pratiques en famille, au sens le plus large possible, de la grand mère de plus de 80 ans jusqu'aux petits enfants d'à peine 10 ans ( qui ont même un avis sur les pratiques libertines de leurs grands parents); le tout illustré par des images particulièrement crues et limite dégoûtante.

Puis, nous rencontrons Cathy, journaliste lyonnaise à l'hebdo LYON CAPITALE, pratiquant l'amour uniquement dans le cadre de partouzes auquel le spectateur est convié jusqu'à l'écœurement. Ensuite, le spectateur rencontre Julien et Sophie, jeune couple français comme on en voit tous les samedis dans les hypermarchés et " sans aucun doute " téléspectateurs assidus de TF1, qui ont chacun de leurs cotés des aventures extra-conjugales qu'ils partagent au dîner devant les enfants (heureusement trop jeunes pour comprendre!). Enfin Daniel et Karine, deux handicapés moteurs nous démontrent qu'eux aussi peuvent avoir des relations sexuelles.

Mais où est l'amour promis dans le titre (si ce n'est dans le dernier reportage) car aucune des trois premières histoires ne donnent "l' envie d aimer"(pas comme la comédie musicale!!!)? Et pourquoi les propos sont ils agrémentés d'images pornos aussi crues plongeant le spectateur dans un profond malaise en lui laissant un sentiment de curiosité malsaine. Un conseil : autant regarder le loft, c'est beaucoup plus fleur bleue (c' est dire!!!) et l'on se sent beaucoup moins voyeur que dans ce do-cu(l) qui porte bien son nom!