DOUCHES FROIDES
Un premier film plein de justesse
Avec « Douches froides », Antony Cordier signe un premier film fort en émotions, et qui rappellera forcément à chaque adolescent défraîchi que nous sommes, quelques blessures infligées par « l’autre ». Car c’est bien de la découverte de cette relation à l’autre que le film traite, et des joies et souffrances que celle-ci entraîne.
Et cette relation passe par la rivalité, l’expression d’un pouvoir, l’affirmation de l’appartenance à un milieu social… et tout cela, toutes ces tensions se cristallisent autour d’une sexualité encore expérimentale et chargée d’espoir plus que de déception. Une œuvre drôle et légère, où l’apprentissage fait forcément souffrir, et où les trois jeunes interprètes (Johan Libéreau, Salomé Stévenin et Pierre Perrier) forment un trio crédible et prometteur.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur