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DIE HARD 4 : RETOUR EN ENFER

Un film de Len wiseman

La vanne qui tue !

Alors que les Etats-unis sont victimes d'une attaque informatique sans précédent, paralysant le pays et les forces de l'ordre, le lieutenant John Mac Lane se retrouve comme à son habitude au milieu de ce foutoir, et cela bien malgré lui. Une fois de plus, il va être le grain de sable dans la machinerie, avec comme désavantage d'être un peu comme l'homme de néandertal face aux ordinateurs…

Le retour du policier le plus abîmé de la terre se fait cette fois-ci contre des cyber-terroristes, dont les techniques ont évoluées, mais pas vraiment les intentions. Alors que plus de 15 ans séparent cet opus du précédent, on retrouve un Bruce Willis en pleine forme, ré-endossant les traits d'un personnage qui a fait de lui une star. Mais cette fois-ci on ne retrouve pas aux commandes son complice des deux meilleurs films de la série, John Mac Tiernan, laissant la place à la réalisation au jeune Lens Wiseman, qui s'applique à respecter les règles d'un bon Die Hard, sans pour autant les dynamiter!

C'est là que le film laisse à désirer en ne créant aucune surprise sur la forme ou sur le fond. Mais en contre partie on retrouve l'humour vachard d'un Mac Lane énervé, dépité, macho et provocateur, contre balancé par des scènes d'action où il en prend plein la poire. Entre grosses explosions et combats dans de petit espaces, le héros détruit décors et adversaires faisant souvent que ses ennemis tombent de haut au sens propre comme au sens figuré.

« Die Hard 4 » dispose d’un scénario un brun usuel avec des méchants nouvelle génération, utilisant la dépendance à l'informatique de notre société, mais qui en fin de compte seront bien malmenés (voir Maggie Q, en rencontrant ce bon vieux John!). Heureusement, de petits détails font de ce film une bonne production d'été, alliant violence et humour, avec notamment une drolatique apparition de Kevin Smith en hacker mythologique. De plus, la famille s'agrandit, avec la jeune Lucie digne fille à son papa pour ce qui est de son attitude et de son caractère. Il ne manquerait plus qu'elle entre dans la police.

Un film calibré pour sa vedette, qui s'en donne à coeur joie dans sa Fuck-you attitude! Un film qui n'explore pas les limites du film d'action comme le firent le premier et le troisième épisode, mais reste tout de même un bon blockbuster estival, véhicule idéal pour un public attendant les vannes et les poses d'un acteur qu’ils connaissent par cœur. Peu de surprises mais juste du plaisir!

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

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