DIAS DE SANTIAGO
Un film de
Josue Mendez
Sombre et clinique
Cette chronique sociale d’une adaptation difficile à la vie urbaine a bien du mal à trouver un rythme et un équilibre. Entre mépris, relations familiales crispées par la promiscuité et impossibilité de trouver du travail, l’anti héros est malmené et finit par se perdre. Etrangement, le film, qui suit cette exclusion progressive, finit par trouver un juste dosage entre portrait intimiste et souvenirs de guerre. Cependant la fierté excessive de cet homme renfermé et son aspect monolithique permanent font que jamais l’on ne s’attache à lui, ce qui aurait été un minimum pour éprouver la moindre compassion.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur