LE DIABLE A QUATRE
Un film divertissant, mais qui s'enlise dans des clichés américains
Copacabana, ses plages de sable fin, ses couleurs, ses filles… Une fois ces clichés dépassés, la réalisatrice s'attache à quatre personnages, aussi différents extérieurement qu'ils sont animés en réalité par une même quête, celle de l'amour. Autour de Mystery, sculpturale prostituée, gravite tout un monde avec ses déchéances et ses désillusions. La drogue, le trafic, la police soudoyée, la politique, sont autant de thèmes abordés avec humour (parfois, un peu redondant).
Néanmoins le film souffre de vouloir être « américanisé » dans ses plans comme dans son scénario. La réalisation, rapide et haletante, ne prend pas un temps suffisant pour nous fixer sur de réelles émotions, et la construction même du film (où la première scène correspond à l'acmé, la confrontation finale) le pénalise plus qu'autre chose.
Lucie AnthouardEnvoyer un message au rédacteur