Festival Que du feu 2024 encart

DEVIL

Un film de John Erick Dowdle

Du diable en boîte !

A Philadelphie, 5 personnes rentrent dans un ascenseur. L’ascenseur se bloque et les tentions entre ses occupants commencent. Au même moment, l’inspecteur Bowden enquête sur un suicide mystérieux annonçant l’arrivée du Diable…

Film d’ouverture de la 18ème édition du Festival International du Film Fantastique de Gerardmer, « Devil » ne déroge pas à la règle et constitue comme chaque année une mauvaise entrée en matière pour le festival  ! Le film commence en nous annonçant tout ce qui va se passer, qu’il n’y a pas d’issue possible (en même temps, dans un ascenseur, c'est logique…) et en insistant sur l’importance du pardon.

La suite n’est que succession de scènes prévisibles dans lesquelles nous découvrirons les personnages, tous stéréotypés, possédant un passé louche (ancien marines, casier judiciaire, « gros con »…). Du flic qui ne croit plus en rien depuis que sa famille est décédée à l’hispano de service, ultra croyant, qui se met à prier en espagnol dès qu’il à peur, aucun personnage n’est vraiment développé. Tous nous sont jetés à la figure, le but étant que chaque spectateur en apprenne petit à petit sur chaque perso. Le problème est que passées les 20 premières minutes, on se fout à la fois d’où ils viennent et de ce qui peut leur arriver.

Par la suite, on peut dire que l'on assiste à une mise en scène plate, un jeu approximatif (forcement du à une direction d’acteur inexistante), le tout débouchant sur ambiance suspense à son minimum syndical. La réalisation tout publique ne montre rien ! Tous les meurtres sont hors champs ou on lieu dans le noir, alors que certaines scènes ridicules (le croyant qui explique que le diable est ici car sa tartine tombe du côté de la confiture ! Et oui, même plus de respect pour Murphy) sont bel et bien visibles !

Au final, beaucoup de bruit pour pas grand chose, avec un film qui a 15 ans de retard et qui aurait eu sa place en VHS locative, mais certainement pas au cinéma de nos jours. Produit par M.Night Shyamalan, on se demande bien ce qui est arrivé au petit génie de « 6ème sens ».

François ReyEnvoyer un message au rédacteur

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