DETOUR
Voie sans issue
Lina et Martin reviennent de Norvège en voiture. Lors d’un barrage routier, un policier leur demande d’emprunter un détour à travers la forêt suédoise…
Un pitch simple et accrocheur, un décor naturel anxiogène et de jeunes acteurs motivés : par bien des aspects, "Détour" semble s'inscrire dans la lignée de l'excellent "Manhunt", survival forestier ultra-tendu. Et ça commence vraiment bien, avec un générique (trompeur, certes) mélangeant prises de vue aériennes de la forêt et hard rock bourrin (l’un des personnages définit d’ailleurs le mariage comme « de l’alcool et du heavy metal »), avant de bifurquer vers une construction plus classique.
Un flic trop gentil pour être honnête, une route perdue dans les bois, une station service douteuse et un couple de vieux bizarres… Pas de doute, on est en terrain connu. Et si l’incohérence, voire la bétise, du scénario (quid de la sous-intrigue sur les snuff movies et sa victime blonde entraperçue dans un coin), de même que l’absence quasi-totale de meurtres (un comble pour un survival !) ne vous rebutent pas, vous pourrez apprécier une bonne petite série B rythmée, aux acteurs épatants. On n’en demandait pas plus.
Frederic WullschlegerEnvoyer un message au rédacteur