LA DERNIÈRE LÉGION
Beau casting pour un peplum pour enfants
En 476 après Jésus Christ, alors que l’empire romain est menacé par les Goths, Oreste assiste au couronnement de son fils, Romulus Auguste, devenant ainsi « le dernier des César ». Malgré la protection d’Aurélius, Romulus est capturé par l’ennemi…
« La dernière Légion » est un péplum bien moins audacieux et pourvu de moyens que « Gladiator » ou « Troie », récents grands succès du genre, qui alignaient à la fois casting impeccable, puissance de l'image et des affrontements, reconstitution sublîme et histoire captivante. Le film de Doug Lefler fait plus dans la modestie, jouant plus sur un scénario malin mais un peu gros plus, que sur les décors, un rien carton pâte, ou l'ampleur des batailles. Il faut dire également que le réalisateur vient lui même de la télévision, pour laquelle il a réalisé des épisodes des séries « Hercule » ou « Xéna princesse guerrière » avant de passer au long métrage avec « Coeur de dragon 2 ».
Le scénario, basé sur un livre de Valerio Monfredi, mélange allègrement histoire romaine et légendes celtiques, menant progressivement le spectateur vers une pirouette finalement aussi abracadabrante que séduisante. On se laisse donc porter par cette histoire peu probable, ponctuée de combats rapprochés et de batailles rangées, dont le riche casting (Colin Firth en commandant d'armée, Aishwarya Rai en guerrière indienne usant de ses charmes, Ben Kingsley en magicien usurpateur) semble prendre un certain plaisir à l'entreprise. Le coeur de cible - les pré-adolescents – n'aura aucun mal à s'identifier au jeune héros, Thomas Sangster, qui enchaîne décidément des rôles divers sans démériter (« Love actually », « Nanny Mc Phee ») et confirme son aura dans ce divertissement honorable.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur