DANS PARIS
Vague pas si nouvelle
Ayant subi une douloureuse déception amoureuse, un garçon revient chez papa, et se retrouve à partager la chambre de son cher frère…
Avec ce double portrait que constitue "Dans Paris", Christophe Honoré retrouve deux jeunes acteurs qu'il a déjà eu l'occasion de diriger. Romain Duris tout d'abord, vu dans "17 fois Cécile Cassard", interprète avec retenue le jeune dépressif. Louis Garrel ensuite, vu dans "Ma mère", joue le léger et libre frère. Leur duo est dans un premier temps séduisant, laissant paraître une complicité aussi tendre qu'intellectuelle. Mais le scénario ne parvenant pas vraiment à décoller, malgré le périple de Louis Garrel, nous désintéresse vite de leur devenir.
Préférant les dialogues alambiqués et peu réalistes façon Nouvelle Vague, Honoré insuffle une certaine poésie à son récit, mais ne livre étrangement pas une vision originale ou séduisante de Paris. Il faut dire qu'un bonne partie de l'(in)action se déroule dans la chambre des deux frères. Et on s'ennuie ferme lors de quelques scènes dont les longueurs resteront inexpliquées, comme le fameux passage chanté sur fond de Kim Wilde. Décevant.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur