COWBOY
Non non rien a changé
Daniel Piron est journaliste et son travail ne le satisfaît plus. Il aspire à retrouver le héros de sa jeunesse, Tony Sacchi, et à réhabiliter l’ancien révolutionnaire qu’il était. Il se lance alors dans ce projet avec grande conviction et toutes ses illusions perdues…
Benoît Mariage nous fait un beau cadeau avec "Cow-Boy", parce qu'il nous livre une histoire, un personnage auxquels on s'identifie si facilement. Il dépeint Daniel Piron, ses qualités et ses défauts (bon surtout ses défauts!), avec finesse et humour. De plus, il parvient à nous montrer les faiblesses de son personnage sans jamais le juger.
Benoît Poelvoorde est drôle, ça on le savait (voir C'est arrivé près de chez vous, Les portes de la Gloire), émouvant, on le savait aussi (voir Entre ses mains). On s'attache à lui car il est capable de protester haut et fort contre l'égoïsme, l'individualisme et alors qu'il refuse de donner un pourboire à un laveur de vitre.
Benoît Mariage travaille beaucoup avec des non-professionnels dans Cow-Boy et cela rend le film très réaliste sans jamais tomber dans le pathétique. Il parvient à nous proposer une galerie d'individus aussi attachants que vraissemblables, notamment l'ancien chauffeur de bus qui est bouleversant Sans parler du prenneur de son Jean-Marie Barbier, et de François Damiens qui sont à hurler de rire. A voir absolument.
Laëtitia LangueEnvoyer un message au rédacteur