CHOK DEE
Quand ça bip braf pouah ça pète dans ta gueule bang prends ça paf paf: Plaisant.
Chok-Dee est le dernier né de Xavier Durringer, qu’on avait déjà remarqué avec « J’irai au paradis car l’enfer est ici ». L’enfer de Ryan, le héros au grand cœur et aux gros biscotos, c’est de ne pas pourvoir apprendre à se battre. Honneur à sauver ou simple démonstration de violence ? A vrai dire, ni l’un ni l’autre. Adapté d’une histoire vraie, celle de Dida, champion du monde de tae kwen doe, Chok-Dee n’est ni stupidement violent, ni désespérément sanglant.
Bien sûr, les coups partent et les poings fusent, mais en apprenant à se battre, Ryan apprend une nouvelle philosophie de la vie, montrant ainsi les limites trop souvent floues entre « sport de combat » et « combat sportif ». Dida interprète son propre rôle, épaulé dans l’aventure par un Bernard Giraudeau plutôt en forme. Malheureusement, le premier n’est pas acteur, et le second n’est pas boxeur. Seul point négatif de ce film, car le reste est subtilement introduit. Durringer ne tombe ni dans l’excès ni dans la facilité, réalisant un film dur mais beau. Du brut de décoffrage qui reste un bon moment.
Lucie AnthouardEnvoyer un message au rédacteur