CENDRILLON ET LE PRINCE (PAS TROP) CHARMANT
Décevant
La maratre (belle mère de Cendrillon dite Sandy) s’empare du septre du magicien et dérègle la balance du bien et du mal, modifiant la fin des contes les plus connus…
Les producteurs de Shrek s'essaient au dessin animé... allemand. Partant d'un principe équivalent à celui du film de Dreamworks, consistant en le détournement des contes de fées, ils concoctent une histoire de vilaine belle mère qui prend le pouvoir et souhaite faire prévaloir le mal. 'Tout est bien qui finit mal' est donc sa devise, qu'elle tache de mettre en oeuvre en se mêlant des belles histoires de géant et de haricot, de belle qui dort et de son prince, etc. Mais les conclusions de ces multiples contes sont bien expéditives et peu inventives, et l'humour affiché tombe à plat.
Le scénario se concentre en fait sur l'histoire de Cendrillon, qui avec l'aide de deux personnages secondaires colorés, ressemblant étrangement à Timon et Pumba ('Le roi lion') déguisés en lutins magiciens, part à la recherche de son prince attardé pour le persuader de renverser la méchante maratre. Si quelques bonnes idées affleurent ça et là, comme les sept nains pro de la guerre et du camouflage, ou la stupidité du prince qui suit son manuel du conte parfait, jamaistout cela ne décolle ni n'amuse vraiment. Les plus petits se réjouiront peut être des faceties des monstres ou de la modernisation des balais des sorcières. Mais le plus grands s'ennuieront ferme malgré la qualité du doublage et notamment des numéros de Catherine Frot en nuisante belle mère ou de Dany Boon en idiot de bellâtre.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur