BORN TO FIGHT
Ces gens sont ... barjos !!!
Dans un cinéma thaïlandais en totale explosion depuis 4, 5 ans, la petite bombe ONG BAK, de l’année dernière ne pouvait que faire des émules. Et c’est ce qui se passe ici, avec une grande partie de l’équipe du film précédent, de nouveau réunie. Certes le scénario tient sur un ticket de métro composté un jour de grève, c'est-à-dire qu’il ne prend aucune place, mais ce sont les acteurs, plutôt les artistes, qui font de ce film une réussite.
Bien s ûr si vous êtes un puriste de la vraisemblance et de l’actor’s studio, passez votre chemin, mais si vous vous ennuyez en ces temps chaud, venez voir les fous, les excités de la cascade et autres suicidaires du trampolines. Ces hommes et ces femmes sont fous, et complètement inconscients, tant les prouesses physiques semblent encore passer un palier par rapport au film précédent. Ici point de combat, ou si peu, hyper chorégraphié, mais des situations, pour la plupart cocasses qui se transforment en morceaux de bravoures, jamais vu sur un écran, où jusque là par l’intermédiaire d’images de synthèses, si peu crédibles.
Malgré ses défauts, ce film relève du cinéma de genre, et du plus pur. Car la volonté d’épater le spectateur, de le faire s’accrocher à son siège, poussant des « oh » et des « ah » d’admiration et de consternation est poussée à l’extrême. Surtout au cours d’un final ou le n’importe quoi côtoie l’invraisemblable, pour notre plus grand plaisir. Car de plus les coordinateur des combats ont eu la bonne idées de se servir de tous les sports internationalement connus pour en faire des arts martiaux, ciblant des vilains soldats parmi les plus bêtes, et donc très vite dépassés (avec une mention spéciale à la jeune fille qui en met plein la vue et la tête à certains terroristes).
En résumé Born to Fight s’apparente à du cirque pour adulte, car la violence est très présente, rendant ainsi les cascades et autres combats plus vrais que nature. Mais ce film ressemble plus à ces séries B des années 70 et 80 où le spectateur, frustré par l’immobilisme des films d’actions, pouvait se gaver d’incohérence et de spectacle furieux. C’est ça aussi le cinéma !
Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur