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BLADE OF THE IMMORTAL

Un film de Takashi Miike

Takeshi Miike tranche dans vif

Alors qu’il vient de massacrer toute la troupe du guerrier qui a fait tuer sa sœur, Manji le samouraï se voit frappé d’une malédiction par une sorcière. Celle-ci reconstitue son corps et le rend immortel. Il ne pourra lever le sort qu’en tuant 1000 hommes dans un esprit de justice. Il décide alors de venir en aide à une jeune fille, Rin, dont les parents viennent d’être assassinés…

Sortie le 01 janvier 2018 sur Netflix

Adaptation du célèbre manga Blade of the immortal, signée Takashi Miike, voici donc un film de sabre aux effets spéciaux honnêtes et aux chorégraphies forcément peu réalistes, jouant d'un humour premier degré réjouissant, tout en alignant joyeusement les bras, jambes et autres membres sectionnés. La scène d'ouverture où le héros massacre toute la troupe de celui qui a fait tuer sa sœur, offre d’ailleurs un plan large sur le carnage, qui n'est pas sans rappeler la vision d'ensemble du massacre dans "Ichi the killer", les flots d’hémoglobine en moins.

Mêlant malédiction (le samouraï a des vers dans le sang qui guérissent chacune de ses blessures !!) et sorcellerie, le scénario va faire du héros le garde du corps d'une jeune femme maladroite, l'amenant à combattre des adversaires gratinés, dont les capacités sont de plus en plus hors du commun. À la manière d'un jeu vidéo, le film réserve donc, à chaque étape, une surprise dans les caractéristiques de ces derniers.

Faisant la part belle aux alliances et tactiques en tous genres, le film ne manque ni de rebondissements ni d’acrobaties (ah, la chute dans la cascade…) et ne lésine pas sur les rebondissements. Sans être un grand film de sabre, "La lame de l'immortel" assure donc son lot d'action et devrait emballer les fans de flèches dans le dos, œil crevé, mains en moins, balafres au visage, et autres lames dans le ventre.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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