ATOMIK CIRCUS
Du n'importe quoi stylisé
Les cinq premières minutes d' Atomik Circus donnent le ton. Un commentaire en voix off, sur fond de voyage galactique, qui nous ramène sur terre, au pays de la vache, dans ce village qui mange des produits dérivés en pagaille. Et la peinture de cette fausse Amérique profonde est assez drôle, avec pour maître des lieux, un certain Jean Pierre Marielle, exploiteur sans vergogne, et protecteur outrancier de sa (belle) fille, chanteuse amateur de country. Si le style décati, limite destroy, nous intrigue au premier abord, le tout vire rapidement au grand guignol, après l'arrestation du dit James Bataille.
Et ce ne sont pas les quelques délires, amusants trente secondes, avec l'agent de la chanteuse, aux paroles crues (forcément, c'est Benoît Poelvoorde qui l'interprète), ses tentacules, et les extra-terrestres volants qui sont derrière tout ça, qui empêchent le naufrage. On est donc fort déçu de cette histoire avec beaucoup de queues et bien peu de têtes, que l'on espérait comme la naissance d'un nouveau genre, ou tout au moins la poursuite des bonnes dernières expériences en terme de fantastique à la française (Dead End, Maléfique).
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur