ANGLES D’ATTAQUE
Le syndrome de 24h00 chrono
Salle de réflexion scénaristique, lundi 16h00 :
- « alors les gars j'ai une superbe idée de film, avec des agents secrets, un complot, le président des Etats-unis et des caméras partout !
- « oui, c'est très bon, mais ça me rappelle quelque chose, pas vous ? »
- « si une petite série télé qui se déroule sur une journée complète… »
- « oui mais là on va mettre des caméras de partout, des angles de vus obtenus aussi bien par les agents secrets que par le public… »
- « avec des parkinsoniens qui tiennent les caméras, ça fera plus vrai si ça tremble ! »
- « excellent comme ça pas trop d'effet spéciaux ! »
- « et puis pour le casting on prend quelques têtes connus de la télévision et du cinéma… »
Six mois plus tard, même endroit :
- « bon j'ai vu le film et c'est nul, ça ressemble trop à la série 24 heures mais sans rythme, sans scénario cohérent, avec des acteurs qui cachetonnent donc c'est moins bien ! »
- « Alors qu'est-ce qu'on fait, chef ? »
- « on sort le film à la va-vite avec une affiche avec tout les acteurs dessus et c'est parti mon kiki ! »
- « bon et la prochaine fois on essaye de mettre plus de 10 minutes pour lancé un projet ! »
- « oui, d'ailleurs j'ai une très bonne idée de scénario avec des gens tendance cool attitude qui auraient plein de microscopes et qui trouveraient le criminel grâce à leurs éprouvettes et des échantillons de terre glaise, pas mal non ? »
- « dehors vous êtes viré ! »
En bref « Angles d’attaque » est un film trop copié - collé dans le style et l'idée. On appuie sur la touche « effacer » et on passe à la suite !
Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur