ALVIN ET LES CHIPMUNKS 4
Une franchise qui tourne en rond
On a beau trouver sympatoches les bobines des trois frangins rongeurs à la voix aiguë et devenus stars de la pop, il faut bien se résoudre à l'évidence, à la vue de ce quatrième volet de leurs aventures. Cette franchise, un temps amusante, est ici arrivée en bout de course, la faute à un scénario réduit à l'état d'anecdote, histoire de nous servir une énième fois un message sur la nécessité d'avoir une famille.
Le metteur en scène tente cette fois le road movie, forçant l'alliance entre ennemis, au cours d'un périple qui nous ressert, faute de mieux, moult chansons remixées, à la limite de l'insupportable. Et on a, au final, la désagréable impression que ces intermèdes musicaux ne servent qu'à étirer le temps pour atteindre péniblement les 1h30. Heureusement, on se consolera avec quelques gags réussis, comme le passage au contrôle de l'aéroport, où Alvin joue à merveille les poupées en peluche... Mais ça reste bien maigre.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur