ALILA
Un film de
Amos Gitai
Le déchirement et le désespoir
Dans un immeuble de Tel Aviv, des tranches de vies caricaturales se déroulent sous nos yeux. Et cet univers peut prêter à rire quant aux relations qui y sont décrites. On regrettera la multitude de pistes ou sujets ouverts, au lieu de traiter de manière approfondie le thème du fils déserteur, ou celui du couple adultère.
Cette pseudo étude sociologique, dans un Israël aux conflits innombrables, avec des personnages pourtant forts, tentant de survivre dans un climat de désespoir omniprésent, ressemble plus à un cliché qu'à du vécu, mais ne restera pas le meilleur film du (trop ?) prolifique Amos Gitaï.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur