ALIENOID, LES PROTECTEURS DU FUTUR
De sympathiques nœuds au cerveau
Depuis milliers d’années, la terre est utilisée comme prison pour des aliens, ceux-ci étant enfermés dans certains humains, à leur insu, ne pouvant survivre en dehors de ces corps du fait de l’atmosphère qui ne leur est pas adaptée. A chaque tentative d’évasion, des Gardiens sont envoyés sur place, pouvant se déplacer dans l’espace comme dans le temps et prendre la forme qu’ils veulent afin de passer inaperçus. Mais il y a plus de 600 ans, lors d’une intervention, ils vont prendre à bord de leur véhicule un bébé, devenu en 2022 une petite fille, qui, un peu perdue face aux dons de son supposé père, explique à ses professeurs que son père est un cyborg et que sa voiture lui parle…
D'abord sortie en DVD, Blu-Ray et VOD fin février, "Alienoid, les protecteurs du futur" a eu droit, deux soirées durant, fin mars à une sortie salle sur notamment de très très grands écrans. Une manière de permettre à ce film d'action et de science fiction coréen hors normes, d'exploiter à la fois la richesse de ses effets spéciaux et décors, l'impressionnant rythme des multiples scènes d'actions, mais aussi de préparer la sortie salles, le 17 juillet prochain, du deuxième opus ("Alienoid : partie 2"). Une suite que l'on attend avec une certaine curiosité, suite au visionnage de cet efficace et complexe premier volet.
Car en effet, une bonne partie du plaisir ressenti face à l'orgie d'action que représente "Alienoid" est due à la multitude de personnages, à l'oscillation entre principale deux périodes, le spectateur n'ayant pas toutes les clés sur qui est qui, ceci d'autant plus que certains peuvent se transformer. Après l'intervention initiale dans le passé où est enlevé le bébé (sa mère étant décédée), on navigue principalement entre 2022, où l'on découvre la technique d'implantation des aliens (une scène choc dans un hôpital...) puis le fameux dessein d'un vilain surpuissant (appelé le Grand Contrôleur), et 1391, où divers personnages cherchent une lame sacrée et un mystérieux vaisseau.
Côté personnages les plus jeunes s'amuseront donc du petit robot volant (surnommé Thunder) qui sert de side-kick au père adoptif de la fillette (le cyborg), tandis que les grands apprécieront les malheurs du couples de sorciers, aux multiples sorts, plus saugrenus les uns que les autres. Tout le monde sera en tous cas mis d'accord par la puissance visuelle des scènes actions, qu'il s'agisse d'un combat dans un ascenseur, d'une poursuite entre vaisseaux et voiture de police, ou de la gestion originale de certains éléments : la lutte contre une paralysie sournoise ou l'utilisation d'un miroir grossissant. En bref, les enjeux sont tellement nombreux qu'on ne voit pas les deux heures et demi passer.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur