ABDEL ET LA COMTESSE
Deux mondes
Lors du décès de son mari, la comtesse de Montarbie doit définir le successeur masculin du titre de Comte. Mais elle n’a pas de fils, juste une fille, et le seul potentiel est son neveu orgueilleux Gonzague. La comtesse de Montarbie croise le parcours d’Abdel, un petit voleur d’œuvre d’art, lors de son passage dans son foyer de réinsertion. Elle décide alors de comploter avec lui pour tirer son épingle du jeu…
Isabelle Doval nous expose le choc des cultures entre un délinquant de banlieue et une comtesse. L'intrigue n'est pas d'une grande originalité mais on jubile sur les clichés et les métamorphoses de Charlotte de Turckeim, toujours égale à elle-même.
Une nouvelle fois elle se plonge dans le milieu de l’aristocratie pour s'en moquer et nous faire rire. On prend plaisir à s’immerger dans les milieux très disparates de ces deux protagonistes. Chacun apporte sa touche, on retiendra principalement Amir El Kacem pour son originalité et sa fraîcheur. Les acteurs sont tous justes et attachants, sans en faire trop.
L'humour est au rendez-vous, sans jamais tomber dans la vulgarité. Le spectateur devrait être conquis par ce divertissement de bonne facture, ainsi que par la découverte d'un comédien qui n’en est pas à son coup d’essai, mais qui se révèle à chaque apparition, Amir El Kacem.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur