À TOUS LES GARÇONS : POUR TOUJOURS ET À JAMAIS
Une jolie conclusion pour une tendre trilogie
Lara Jean et Peter espèrent que leur rêve deviendra réalité : être tous deux acceptés à Stanford pour poursuivre leur histoire d’amour dans la même université…
Sortie le 12 février 2021 sur Netflix
Après un tendre premier volet ("À tous les garçons que j’ai aimés") et une suite plus faiblarde ("À tous les garçons : P.S. je t’aime toujours"), la trilogie adaptée des romans de Jenny Han se conclue avec un joli film, qui ravira les adeptes des comédies romantiques feel-good et des teen movies.
La mise en scène s’avère plus dynamique et plus cohérente que les deux précédents, avec une meilleure utilisation des éléments les plus inventifs de la saga, comme les parties dessinées (que l’on aurait toutefois aimé voir plus souvent au fil de la trilogie) mais aussi quelques plongées extrêmes graphiquement agréables à voir, et à nouveau l’omniprésence de couleurs acidulées qui affirment la volonté de proposer un film doux et apaisant, idéal pour les soirées cocooning.
Le couple formé par Lara Jean et Peter devient franchement cute avec ce dernier épisode, où les bons sentiments sont certes mielleux et trop parfaits, mais tellement rassurants dans ce monde qui ne laisse pas toujours la possibilité de rêver ! Ajoutons à tout cela une excellente BO, une incursion vivifiante à New York et quelques sympathique clins d’œil cinéphiliques ("Un monde pour nous", "Roméo + Juliette" et, de façon plus inattendue, "Fight Club" et "The Big Lebowski"), et vous avez tous les ingrédients pour passer un bon moment de quiétude devant votre écran.
Le pluriel du titre "À tous les garçons" n’a définitivement plus de sens mais peu importe car l’essentiel est ailleurs et la référence épistolaire finit par arriver juste à temps pour le générique final. Notons pour finir que le film propose aussi une façon pertinente d’envisager le rapport aux lieux et la façon dont il est possible, en parallèle des sentiments qui nous lient aux personnes, tomber également amoureux d’une ville !
Raphaël JullienEnvoyer un message au rédacteur