Festival Que du feu 2024 encart

22 JUMP STREET

Ils ont crevé le plafond !

Jenko et Schmidt, deux flics immatures, sont à nouveau engagés pour rejoindre l’équipe de Jump Street. Leur mission sera d’infiltrer la fac pour y démanteler un trafic de drogue…

Et c’est reparti ! "22 Jump Street", adaptation ciné de la série "21 Jump Street", nous sert donc sa suite annoncée à la fin du premier volet : Jenko et Schmidt vont devoir aller à l’université. Dès le début, notamment pendant le brief du chef, Jenko et Schmidt sont prévenus (et nous avec) : ce sera comme la dernière fois mais en pire ! Avec plus de moyens pour pouvoir crever le plafond ! Ainsi, avec "22 Jump Street", les réalisateurs, Christopher Miller et Phil Lord, déjà auteurs du "21" et de "La Grande aventure LEGO", ont définitivement trouvé leur créneau : la parodie et l’autodérision. Créneau dans lequel, il faut l’avouer, ils excellent, singularisant parfaitement cette adaptation-là au milieu de toutes les nombreuses adaptations ciné de séries TV (voir nos dossiers sur les meilleures et les pires adaptations de séries télé au cinéma).

Ainsi, dans le film, tout est prétexte à se moquer des grosses ficelles habituelles usées et abusées par Hollywood. On peut citer en exemple (non exhaustif) : un tandem de flics si proche qu’il vit de véritables crises de couple, des courses-poursuites à exploser le budget et surtout des suites à n’en plus finir avec un malin clin d’œil au prochain volet (qui serait évidemment baptisé "23 Jump Street") mais surtout grâce à un générique de fin d’anthologie. Plusieurs scènes, actions ou décors sont clairement des références à d’autres films ou séries, à chacun de repérer les clins d’œil cachés.

Côté interprétation Jonah Hill est, une fois de plus, exceptionnel dans tous les registres quand à Channing Tatum, il s’amuse à dézinguer son image de beau-gosse bodybuildé à la réplique forcément « cool ».

Cette comédie arrive à point pour finir l’été ! Un conseil : voir (ou revoir) le premier opus permet d’apprécier toutes les allusions, mais surtout de chauffer son cerveau à affronter autant de… n’importe quoi dans tous les sens !

Loreleï Colin-MoreauEnvoyer un message au rédacteur

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