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Venise 2014 - De difficiles relations père-fils
Il réside souvent dans les rapports père-fils, de nombreuses difficultés. D'un côté, certains pères souhaitent voir leur progéniture réussir là où ils ont échoué. De l'autre, certains fils voudraient désespérément, que leur père soit fier d'eux.« Terre battue » raconte l'histoire d'un jeune homme, prêt à tout pour satisfaire son père et ses propres ambition. En mettant en parallèle, les difficultés rencontrées par le père pour se reclasser après un licenciement et monter sa propre affaire, et l'acharnement du fils à gagner des compétitions de tennis, c'est l'esprit de compétitivité de notre société moderne, et l'éducation qui va avec qui sont en ligne de mire. Sans surprise dans ses rouages, le film apporte néanmoins un point de vue sur la place de la morale dans une société où il faut absolument gagner, et sur les extrêmes auxquels peuvent mener la peur de déplaire.
« Le dernier coup de marteau » empreinte des chemins assez proches. Un jeune homme cherche à nouer contact avec son père, chef d'orchestre de renom, et à partager des moments avec lui. Autour du thème de la transmission, du besoin de complicité, Alix Delaporte (« Angèle et Tony » nous concocte une histoire déchirante et humaine, à l'émotion affleurante. Le même besoin de contact se fait ressentir dans « Manglehorn » de David Gordon Green, dans lequel le fils du personnage joué par Al Pacino, entre en conflit avec son père à chaque rencontre. Difficile de communiquer en effet avec un homme qui vit dans le passé, et quand la relation père-fils finit par se poser en rivalité plutôt qu'en compréhension mutuelle. Mais comme l'affirme le film : il n'est jamais trop tard.
