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FILM COURT VILLEURBANNE 2006 - Compétition numérique 2 - bilan
Programme 2
Gymnopédies !
2006, DV-CAM, 4’
De Cécile Gonard
Note : -1
Un ballet aquatique abstrait
C’est assez joli, ça ferait un bon gingle pour une émission d’art plastique, sinon je ne vois pas trop l’intérèt.
Making Of
2006, BETA SP, 5’22
De Rémi Chapotot, Damien Tournaire et Aurore Valéry
Note : 2
Mo, le Dragon, tombe sur une publicité pour assister à un casting.
Ce film court essaie de concurencer les grands studio américains, tout en se moquant de ces derniers. Les personnages sont biens établis. Parodie ouverte de la télé-réalité, le scénario et le montage rythmé en font un film hilarant qui ne nous laissent pas une minute de repos.
Fréquentiel
2006, BETA SP, 5’20
De Dimitri Stankowicz
Note : -2
A la fin de la séance je n’ai plus aucun souvenir de ce film. Malheureusement la première chose que je demande à un film, c’est de retenir un minimum mon attention.
Loulou et les moutons fous
2006, DV-CAM, 4’12
De Loïc Bruyère
Note : 3
Un loup attend qu’un berger s’endorme pour venir rafler ses moutons.
Formidable film de Loïc Bruyère, plein d’humour et de surprises, Loulou et les moutons fous est inspiré d’une fable de la Fontaine. Plaira aux enfants comme aux plus grands, ce loup vicieux et imaginatif avec ses moutons complètement déjantés.
Quidam
2006, BETA SP, 4’06
De Justine Codron, Axelle de Cooman et Julien Bachelet
Note : -2
Un mannequin articulé se lance dans une chorégraphie…
Ici encore, ce film nous offre une belle prouesse technique (surement). Les étudiants de Supinfocom sont très doués, certes, mais les film-exercices qui oublient la notion de scénario sont difficiles à digérer.
Novecento, pianiste
2005, BETA NUM, 17’
De Sarah Van den Boom
Note : 0
Un pianiste sur un navire composte la plus merveilleuse chanson du monde.
Les dessins sont assez attirants et on ne cesse d’essayer de comprendre ce film qui joue des métaphores. L’eau envahit le film comme elle commence à nous envahir aussi, mais je suis navré après 5 min, je commence à sérieusement saturer, et le film en dure 17.
Silhouettes
2006, BETA SP, 5’30
De Vincent Courbis-Poncet, Rémi Despret et Jean-David Solon
Note : -1
Un funambule et un contorsionniste au dessus du vide se disent Adieu…
Laissez-moi deviner, l’école Supinfocom de Valenciennes avait un exercice à faire sur les corps en mouvement. Un bon scènario peut sauver un film, encore faut-il le comprendre ...
Tout est bon dans le cochon
2005, BETA SP, 5’30
De Etienne Barthomeuf
Note : 1
Effectivement, ce film m’a convaincu : tout est bon dans le cochon. Etienne Barthomeuf ne s’est pas pris au sérieux pour faire ce film et a du bien s’éclater, du coup nous aussi. Un bol d’air frais dans cette programmation jusqu’ici tiré à quatre épingle. En plus ça m’a réveillé. Merci Etienne.
Terres conscientes
2006, BETA SP, 7’10
De Mathieu Burri, Mathieu Floury et Nicolas Lambois
Note : 2
Sur une autre planète, un scientifique étudie la vie du monde minéral…
Ce film attaque le genre de la science-fiction qu’on avait pas jusqu’ici dans la programmation. Agréable à regarder et intriguant, Terres conscientes nous présente de jolis effets et une histoire qui tient la route. En plus, les réalisateurs ont eu la sagesse de ne pas faire un film trop long.
Même en rêve
2006, BETA NUM, 7’30
De Alice Taylor
Note : 3
Juliette croit se réveiller à côté de son amant, mais c’est son mari Simon qui est caché sous la couette…
Ce film est atypique dans son graphisme et ses couleurs et moi j’aime ça. Et puis Juliette me fait bien rire, ça pourrait être moi ou ma copine. Elle s’emballe dans une hisoire mirobollante et nous garde avec elle tout le long du film. Rien de mieux qu’un film pour divertir et pour faire rire. Bravo à Alice Taylor et son équipe.
Ibaqsha
2006, BETA NUM, 7’05
De Stéphane Stradella
Note : -1
Bilan des conséquences d’Hiroshima…
Dans un registre complètement différent, ce film revient sur les effets post-hiroshima. Difficile de juger ce film qui arrive au milieu d’une programmation aux sujets si légers. Il est difficile également de juger sévèrement un film qui touche un sujet si sensible. Pourtant, j’avoue ne pas avoir apprécié cette présentation et représentation des images d’hiroshima. Ce film est obscène dans son sujet et la représentation de ses sujets.
Dr Kill et Mr Chance
2005, BETA SP, 7’10
De Jean-Yves Chalangeas et Fabrice Mathieu
Note : 3
Dr Kill a pour mission de faire disparaître Mr Chance…
Ce film est caucasse. Il reprend l’idée du rocambolesque duo que formait Bip-bip et le coyotte. Dr Kill tente de remplir sa mission inlassablement, irrité par la chance arrogante de sa victime. De plus, le mélange cartoon et filmé à la Roger Rabbit, c’est toujours trop fort.
La Légende de la Pierre qui tourne
2006,, BETA SP, 6’37
De Mélanie Climent, Elodie Fraysse et Emilie Frezet
Note : 3
Une jeune femme et son bébé errent dans les rues une nuit d’hiver…
L’histoire est mignonne, mais sans même aller jusque là les images sont tellement belles qu’on se laisse émouvoir. L’animation de ficelles et bouts de papiers donnent un aspect rustique et authentique au conte de la pierre qui tourne. Ça sent Noël.
Parque
2006, BETA SP, 5’30
De Anaïs Thomassian et Céline Boivin
Note : 4
Dans ce monde, chacun vit avec une étiquette sur son dos. Lui porte l’étiquette du perdant...
Génial, non seulement parceque l’idée même du scénario est super, mais la chute est remarquable. Notre ami est affublé de l’étiquette Perdant mais une petite fille va lui montrer que ce n’est pas une fatalité et que chacun peut être libre de son destin. J’en ai encore des palpitations du cœur rien que d’y penser. Bravo à Anaïs Thomassian et Céline Boivin de Supinfocom Valenciennes pour cette petite merveille.
Rhapsody for two
2006, DV-CAM, 3’46
De Kevin Audi Grivetta
Note : 0
Un pianiste de jazz, un soir, joue un concert accompagné d’une puce…
Ça sent le jazz, ça sent le blues dans les dessins et dans la bande son. On a du mal à suivre et on s’ennuie un peu.
