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Cannes 2024

Cannes 2024 - sélection films Cannes Première

Les 8 films de la section Cannes Première

C'EST PAS MOI
de Leos Carax
avec Denis Lavant, Ekaterina Yuspina, Loreta Juodkaite, Anna-Isabel Siefken, Nastya Golubeva Carax, Petr Anevskii, Bianca Maddaluno, Adam Driver, Leos Carax...

Le nouveau Leos Carax est un documnetaire expérimental qui ne dure qu'une quarantaine de minutes, l'auteur répondant au Musée Pompidou, à la quetsion : Où en êtes-vous, Leos Carax ? Prix de la mise en scène en 2021 pour "Annette", qui avait alors fait l'ouverture, Leos Carax est déjà venu plusieurs fois en compétition à Cannes, avec l'étrange "Holy Motors" et avec "Pola X", mais aussi du côté d'Un certain regard où il présenta l'un des segments de "Tokyo !" (2008). Une curiosité.

EN FANFARE
de Emmanuel Courcol
avec Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco, Nathalie Desrumaux, Stéphanie Cliquennois...

Labellisé en 2020 pour "Un Triomphe" avec Kad Merad, on se réjouit de découvrir le nouveau Emmanuel Courcol et son casting emmené par Benjamin Lavernhe, les comédies sociales étant encore trop rares à Cannes. Le synopsis n'est pas si drôle en apparence, avec la quête d'un donneur pour un chef d'orchestre atteint d'une leucémie, et découvrant qu'il a été adopté et a donc un frère qui joue du trombone dans une fanfare. Une question d'injustices.

EVERYBODY LOVES TOUDA
de Nabil Ayouch
avec Nisrin Erradi, Joud Chamihy, Jalila Tlemsi, El Moustafa Boutankite, Lahcen Razzougui, Abdellatif Chaouki...

Scénariste du magnifique "Le Bleu du Caftan" (Un Certain regard 2022), Nabil Ayouch était venu en 2021 sur la Croisette présenter en compétition avec le très décevant "Haut et Fort". A Un Certain regard en 2012 pour "Les Chevaux de feu", il a surtout marqué les festivaliers avec "Much Loved", côté Quinzaine des réalisateurs 2015. Son nouveau film suit Touda, une chanteuse traditionnelle marocaine, qui maltraitée, décide de partir pour Casablanca, en espérant changer de vie et devenir une Cheikha.

LE ROMAN DE JIM
de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu
avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Noée Abita, Sara Giraudeau, Bertrand Belin, Andranic Manet, Eol Personne, Suzanne de Baecque...

Passés par la compétition en 2005 avec "Peindre ou faire l'amour", puis la Quinzaine des réalisateurs avec "Le Voyage aux Pyrénées" en 2008, et le Hors compétition avec le bordélique "Tralala", les auteurs de "21 nuits avec Pattie" et du visionnaire "Les derniers jours du monde" reviennent à Cannes avec le quatuor Karim Leklou, Laetitia Dosch, Noée Abita et Sara Giraudeau dans "Le Roman de Jim", histoire de parternité qui confronte le père qui a suivi l'enfance de Jim et le père naturel de celui-ci, soudainement revenu.

MARIA
de Jessica Palud
avec Anamaria Vartolomei, Yvan Attal, Matt Dillon, Marie Gillain, Stanislas Merhar, Céleste Brunnquell, Giuseppe Maggio, Alexis Corso...

Après son premier long, "Revenir", découvert dans la section Orizzonti du Festival de Venise en 2019, Jessica Palud voit son deuxième long, "Maria", sélectionné à Cannes Première. Il s'agit de l'histoire de la jeune actrice du film "Le Dernier tango à Paris", qui n'était pas préparée à la gloire et encore moins au scandale.

MISÉRICORDE
de Alain Guiraudie
avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jacques Develay, Jean-Baptiste Durand, David Ayala...

Devenu un habitué du Festival de Cannes, Alain Guiraudie a fait ses armes avec "Ce vieux rêve qui bouge", "Pas de repos pour les braves" et "Le Roi de l'évasion", tous trois à la Quinzaine des réalisateurs, avant d'entrer dans l'officielle par la porte d'Un certain regard pour le provoquant "L'Inconnu du lac". La compétition est arrivée en 2016 pour "Rester Vertical", et le voici aujourd'hui à Cannes Première, après une incartade par Berlin avec "Viens je t'emmène", où il présente une histoire d'une liaison entre un homme ayant commis un meurtre et un curé. Le film sent forcément le souffre.

RENDEZ-VOUS AVEC POL POT
de Rithy Panh
avec Irène Jacob, Grégoire Colin, Cyril Gueà...

Rithy Panh est un habitué de Cannes, où il a présenté dès 1994 son seul film en compétition, "Les Gens de la Rizière", avant de revenir à Un Certain regard en 1998 pour "Un Soir après la guerre". Depuis, il n'est revenu qu'avec des documentaires, centrés sur les exactions des khmers rouges : "S21, la machine de mort khmère rouge" et "Les artistes du théâtre brûlé" hors compétition, "Duch, le maître des forges de l'enfer" et "Exil" en séances spéciales, et "L'image manquante" à Un certain regard. Le voici de retour avec une fiction, ou tout au moins un film en forme de reconstitution, qui relate la visite de trois journalistes français au Cambodge en 1978, espérant interviewer ce tyran devenu paranoïque et donc fantomatique.

Voir la Bande annonce de "Rendez-vous avec Pol Pot" :

VIVRE, MOURIR, RENAÎTRE
de Gaël Morel
avec Lou Lampros, Victor Belmondo, Théo Christine...

Découvert à Cannes dans "Les Roseaux sauvages" d'André Téchiné en 1994 à Un certain regarrd, Gael Morel est revenu comme acteur dans "Le plus bel âge" en 1995 dans la même section. Ses deux premiers films de réalisateur, "La vie à rebours" (court métrage) et "A toute vitesse" sont tous deux passés par Cinémas en France en 1995 et 1996. Depuis, il a réalisé entre autres "Le Clan", "Notre paradis", "Constance aux enfers" (film télé passé par Angoulême), et seul "Après lui" lui a permis de revenir à Cannes côté Quinzaine des réalisateurs. "Vivre, Mourir, Renaître" est présenté à Cannes Première et dépeint un triangle amoureux dynamité par l'arrivée du SIDA. On pense forcément aux "Nuits Fauves" de Cyril Collard, le traitement de l'affiche ne faisant que renforcer cette sensation.

INFORMATIONS

Pour en savoir plus :
77^e Festival de Cannes
du 14 au 25 mai 2024
site officiel : https://www.festival-cannes.com/