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Cannes 2014 - Bilan
Bilan du 67e Festival de Cannes
Si elle aura au moins prouvé quelque chose, cette 68e édition du Festival de Cannes, c'est bien l'ouverture d'une manifestation aux multiples visages, bien au delà de son aspect glamour. Réunissant toujours les plus belles distributions, Cannes 2014 aura en effet fait la part belle aux films de genre, des étranges zombies de « It follows », aux loups-garou féminin de « When animals dreams », en passant par les films apocalyptiques « These final hours » ou « The rover », les films policier « Cold in july » ou « A hard day ».
Il aura aussi permis la découverte de vraies expériences cinématographiques, tels « The tribe » avec son casting de sourds-muets et son impressionnante mise en scène faisant place au silence, « Mommy » et son cadre qui s'élargit avec l'espoir des personnages, ou encore le Hongrois « White god » et son chien de héros, en forme de parabole sur le destin des immigrés. Sachant mettre en avant la poésie, même si « Timbuktu » ou « Still the water » n'auront pas su convaincre le jury, même s'ils ont emballé les festivaliers, le festival aura bien exploité l'humour noir, avec « A hard day », « Les nouveaux sauvages » ou « Turist », et nous aura livré un véritable bijou, bouleversant d'humanité : « The disappearance of Eleanor Rigby ».
Retour en quelques textes sur une édition des plus riches.
SOMMAIRE
Articles de fond :
Retour thématique sur la 67e édition : Le règne des films politiques
Retour thématique sur la 67e édition : Rapports ambigus en tous genres
Retour thématique sur la 67e édition : Queer Palm, une approche en devenir
Retour sur la Quinzaine des réalisateurs : Amitié en mode Positive Attitude
Retour sur la Quinzaine des réalisateurs : Les histoires d’amour finissent mal... en général
Sélections :
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