JEFF PANACLOC – À LA POURSUITE DE JEAN-MARC
Parle à ma marionnette ma tête est malade
Jean-Marc, une peluche vivante, s’échappe du laboratoire secret de l’armée dans lequel il subit les pires expérience. Il fait la rencontre de Jeff, en route pour convaincre sa grand-mère d’assister à son mariage. Mais Jean-Marc a pris en otage l’alliance en l’avalant. Jeff n’a d’autre choix que de l’aider à échapper aux soldats lancés à ses trousses…
Mis en scène par Pierre-François Martin-Laval, ex Robin des bois qui peine à faire mouche derrière la caméra, ce film n’a d’autre intérêt que de suivre Jeff Panacloc et son inénarrable acolyte Jean-Marc. Ou plutôt l’inverse. Comme dans les spectacles du marionnettiste c’est Jean-Marc qui fait le show et capte l’attention.
Les pitreries du singe en peluche ne sont pas déplaisantes, du moins si on aime l’humour grivois. Mais ce qui fonctionne sur scène est bien insuffisant pour un long-métrage. D’autant que le peu d’espace laissé par le singe orange est occupé par une Claude Perron qui surjoue une militaire comme une méchante de dessin-animé et par Roby Schinasi (le prétendant initialement éconduit) en successeur de Pierre Richard, la drôlerie en moins.
Même les fans de Jeff Panacloc auront du mal à trouver leur compte dans ce film qui n’a rien à raconter.
Benjamin BidoletEnvoyer un message au rédacteur