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MAURICE LE CHAT FABULEUX

Mélange des contes

Maurice le chat dirige une bande de rats, capables de tout saccager dans une bourgade, en attendant que les villageois veuillent bien lui donner quelques pièces d’or pour qu’il appelle un joueur de flûte (un complice à lui, humain) pour les faire partir. Mais en arrivant dans une nouvelle ville, où des dératiseurs ont éliminé toute trace des rongeurs, mais où la nourriture continue à disparaître, créant une vraie famine, ils vont devoir enquêter sur la situation, entraînés par la fille du maire, en mal d’aventures…

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Ce film d’animation germano-britannique débute à la manière d’une histoire « meta », englobant plusieurs contes dans l’histoire, et même une jeune narratrice qui deviendra l’un des personnages de l’histoire. Démarrant en 2D pour raconter l’histoire, au travers d’un livre animé, de Monsieur Lapin (un conte que connaissent les rats comme étant une histoire vraie, avec leur terre promise à eux), le film passe rapidement en 3D avec le décorticage en règle d’une arnaque bien rodée qui devrait amuser petits comme grands. Mais le récit démarre vraiment avec l’arrivée dans une nouvelle ville en proie à la famine, où sévissent deux dératiseurs aux mines patibulaires, chapeautés par un mystérieux personnage, Monsieur Patron, au grand chapeau noir, au visage caché par une longue écharpe, et à la démarche bien étrange.

S’ensuit une aventure en forme d’enquête, où les codes classiques des grandes aventures sont utilisés par une héroïne qui a un peu trop lu de romans (passage secret, énigmes, forêt sombre…), avec un succès tout relatif, et où l’action prend peu à peu le dessus. Quelques trouvailles réjouissantes, du côté des dictons utilisés par les rats (ils doivent toujours être « deuxième », on vous laisse deviner pourquoi...), de l’origine de leurs noms, ou encore de leur souris mécanique au comportement loin d’être celui d’une machine, sont aussi à mettre au compteur de cette sympathique histoire. À noter également une scène de sauvetage dantesque et un vrai joueur de flûte plutôt inquiétant (même carrément) et le mélange d’humour et d’aventure fonctionne à fond. De quoi contenter les enfants en ces vacances scolaires de février.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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