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OUPS J'AI ENCORE RATÉ L'ARCHE

Une suite parfaitement à flot

Après 147 jours passés sur l’Arche, depuis que le Déluge s’est abattu sur terre, les vivres commencent à manquer, ce qui pourrait remettre en cause l’équilibre entre carnivores et autres espèces. Dave, le nestrian, devenu chef cuisinier, fait cependant tout pour cacher la situation. Mais alors qu’il provoque un accident qui envoie les derniers vivres à l’eau, il expulse sans le savoir son fils Finny et Leah la fille de Hazel, la grymp…

Oups, j'ai encore raté l'arche film animation animated movie

Les semaines se suivent et les suites s’enchaînent, qu’il s’agisse de films de super héros ou de films d’animation. Après "La Famille Addams 2" la semaine dernière, voici qu’une production européenne prend le relais avec le deuxième opus du sympathique "Oups j’ai raté l’arche". Le récit se situe dans la directe continuité, puisqu’après le déluge, le refuge dans la fameuse arche, et la recherche d’une trêve entre animaux carnivores et autres espèces, il s’agit cette fois-ci de trouver une terre émergée. Et la première scène, délice de chaos qui ravira les plus petits, met l’accent sur cet aspect avec l’envoi d’une colombe en éclaireur, dont la majesté ridicule fera office de gag récurrent, à force de se manger des obstacles (elle sera bousculée, écrasée, électrocutée par la foudre…). En dehors de cela l’intrigue est plutôt bien ficelée et ne relâche jamais le rythme, amenant les naufragés comme les occupants de l’arche autour d’une communauté rescapée et de l’île volcanique qui l'accueille.

D’entraide il sera donc ici question, au sein d’un scénario parabole sur la xénophobie, qui fait la part belle à un personnage secondaire trognon (Jelly, une bébé méduse) source de comique de répétition (devinez ce qui se passe lorsqu’on la touche on qu’on lui en « tape cinq »...) mais qui aura finalement une réelle importance sur la fin de l’histoire. L’animation en images de synthèse est quant à elle à la fois fluide et colorée, et l’on regrettera juste la surenchère verbale qui dessert un peu l’image du métrage en promettant trop par rapport aux moyens. En effet, comme cela est martelé à plusieurs reprises, l’arche est sensée héberger quelque 5000 animaux qu’il faut nourrir chaque jour, alors que l’on en voit jamais plus d’une trentaine à l’image. De quoi tout de même passer un bon moment en famille en ces vacances de la Toussaint.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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