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ESCAPE GAME 2

Un film de Adam Robitel

Escape 2 : Hyper-escape

Zoey et Ben, deux survivants des escape-games meurtriers organisés par la société clandestine Minos, retournent à New York afin de retrouver des preuves de ce qui leur est arrivé, et d’incriminer l’organisation. Mais de retour à l’entrepôt, un junkie dérobe la montre de Zoey, qui avec Ben se lancent à sa poursuite dans les rues, puis dans le métro. Ils se retrouvent alors coincés dans une rame, avec quatre autres personnes se révélant être aussi des rescapés de ces jeux mortels…

Escape Game 2 : le monde est un piège film movie

Il faut bien avouer que l’on n’attendait pas grand chose de cette suite du plutôt navrant "Escape Game" sorti début 2019, film frustrant par excellence puisque tout le plaisir de ce type de jeu est d’y participer soi-même, en résolvant les énigmes. La perspective d’une mort quasi certaines pour les candidats nous positionne une fois de plus en voyeur, suivant les raisonnements alambiqués de joueurs supposés habitués, et faisant de nous des sortes de complices des clients de la fameuse société Minos. Une mise en abîme qui s’arrête malheureusement là.

Après un résumé rapide de l’épisode précédent, montage parfaitement incompréhensible pour qui ne l’a pas vu, le récit s’entame autour d’une séance de psychanalyse pour Zoey la battante, avant d’embarquer les deux protagonistes en voiture pour New York. Puis s’enchaînent les jeux, entre différents décors, plus intéressants que dans le premier opus, maintenant un certain suspense quant à qui peut disparaître et à la manière d’exploiter l’environnement et la source de danger mortelle, qu’il s’agisse d'électricité, de sables mouvants, de lasers découpants ou de pluies acides. On ne s’ennuie certes pas, mais l’on attend le twist final qui pourrait nous valoir un troisième épisode. Il finit par arriver, aussi tiré par les cheveux et incompréhensible dans sa prétendue logique, que l’introduction. Malheur, cet ersatz de "Cube" (ou ici "HyperCube") mâtiné à la sauce "Destination Finale", l'humour en moins, aura bien un troisième volet.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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