VIOLET EVERGARDEN

Le film est construit en deux parties. Tout d’abord, Violet Evergarden est envoyée dans un pensionnat de jeunes filles pour aider Isabella York, une ado introvertie à la santé fragile, à se préparer pour le bal des débutantes. Si la fameuse Isabella commence par rejeter Violet, elle va progressivement trouver en elle une confidente et une amie. Soit.

La deuxième partie advient quatre ou cinq ans après les évènements du premier épisode. Une très jeune fille, Taylor Bartlett, débarque au bureau de poste où travaille Violet et lui demande son aide : elle veut écrire une lettre à sa sœur et devenir postière. Pour elle les postiers distribuent le bonheur. Soit.

Ce deuxième épisode permettra à un néophyte de découvrir un peu plus l’environnement de travail de Violet ainsi que ses collègues. Il est difficile de savoir si ce film peut-être intéressant pour les habitués de la série, mais ce qui est sûr, c’est qu’en ne connaissant que ce long métrage, l’univers de Violet Evergarden s’avère absolument incompréhensible.

Chaque épisode présente des véritables problèmes de structure et de caractérisation des personnages. Les performances de voix sont douteuses, les dialogues sont extrêmement pauvres et l’ensemble des situations relève du stéréotypes plus que d’un quelconque autre type de caractérisation.

Le fait qu’un tel désastre industriel ait pu être exploité en salles en France est extrêmement surprenant. C’est sans doute le résultat d’une campagne de mobilisation de fans, mais le résultat n’est pas du tout à la hauteur. Si vous tenez vraiment à y aller, voyez la série avant, vous passerez peut-être un meilleur moment... mais ce n’est pas sûr.