CHUCK STEEL : NIGHT OF THE TRAMPIRES

Tourné en stop motion, "Chuck Steel : night of the trampires" se moque des policiers couillus des années 70 / 80, tout en développant une intrigue autour de clochards zombies s'attaquant uniquement aux personnes passablement imbibées. Bourré de bonnes idées et de références (dialoguées ou visuelles), le film tient globalement la longueur et fourmille de détails propres à stimuler les zygomatiques.

Le rêve initial du héros, mêlant morceaux de bravoure à moto, saut depuis un hélico, tirs de mitraillette, lance roquette et autres lasers, donne le ton. Et la musique façon années 80 renforce la sensation d’être face à une sorte de héros issu de "Top Gun" relooké et amoral, dont les cascades improbables se succèdent : sur un capot, sur un camion essence, dans un tunnel… Du peu de considération pour sa nouvelle partenaire suédoise obèse, au singe qui aurait aussi pu la remplacer, l’irrévérence est de mise, tout comme un certain mauvais goût.

A Annecy, au MIFA, les figurines de différents personnages étaient exposées sur un stand dédié, donnant une idée de l’impressionnant travail réalisé par les équipes du film. D’autant plus que "Chuck Steel : night of the trampires" recèle moult détails amusants, ceci même jusque dans les bruitages sonores : voir la manière dont s’exprime une caresse sur la joue, ou comment ruiner une scène d’amour avec… des chaussures de clown qui couinent. Un moment de délire plutôt amusant.