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Gérardmer 2010

Gérardmer 2010 - Courts métrages

Au Festival du film fantastique 2010, comme chaque année, une sélection de courts-métrages francophones nous aura été présentée. Pour le meilleur (souvent) et pour le pire (pas trop encore).

Retour sur les courts métrages en compétition

ENTRE DEUX de Béatrice Espinasse & Hugues Espinasse (+1)
Thierry Frémont se réveille, enchaîné et seul dans une grotte. Pourquoi ? Comment ? Voilà pour le pitch d’"Entre deux", parabole esthétisante sur la réincarnation. Une volonté de produire du sens avec très peu de moyen pour un résultat sympathique, mais limité. Pas mal.

LES NAUFRAGES de Matthieu Frances (+2)
Un couple dont la femme est enceinte s’installe dans une petite maison au bord de la mer. Rapidement, le mari disparaît et des enfants agressifs prennent possession des lieux. Une histoire de fantômes et de deuil, à la subversion bienvenue, illustrant avec aplomb la terreur d’une jeune femme dont l’enfant lui est enlevé. Grave, terrifiant, "les Naufragés" fait mal. Et ça fait du bien.

TOUTE MA VIE de Pierre Ferrière (+3)
Une femme est abordée dans la rue par un inconnu semblant tout savoir de sa vie. Cinq minutes chrono pour ce petit conte d’humour noir porté par deux acteurs épatants. "Toute ma vie" ne raconte pas grand-chose mais apporte un peu de fraîcheur à une sélection pour l’instant assez sévère. Cool.

LA CARTE de Stefan Le Lay (+1)
Exercice de style aux effets-spéciaux réussis, "la Carte" charme par son côté désuet et sa volonté poétique, racontant comment le locataire d’une carte postale tente d’en rejoindre une autre où l’attend sa bien-aimée. C'est mignon, c'est sûr, mais sinon ?

BARBIE GIRLS de Vinciane Millereau (+3)
Du lourd avec l’excellent "Barbie Girls" : trois amies en weekend de détente se crêpent le chignon et règlent leur compte à grand renfort de fusil de chasse et de coup de hache. Du cinéma de genre féministe, rock’n’roll, gore et hilarant, mené par une actrice/réalisatrice totalement investit dans son projet. Bref, du bonheur en barre. Enjoy !

LA MORSURE de Joyce A. Nashawati (0)
On termine dans l’ésotérique et le symbolique avec "la Morsure", qui voit une jeune fille et sa grande sœur se faire peur et plaisir dans un parc. De mauvais acteurs au service d’une métaphore pas toujours finaude sur le passage à l’âge adulte, malgré un effort d’esthétique plutôt prégnant. Tout le monde semble avoir aimé dans la salle, moi non. Frustrant.

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Frederic Wullschleger Envoyer un message au rédacteur