Festival de Gérardmer 2015 : "Goodnight mommy", une mise en scène de toute beauté pour un scénario limité

En ce deuxième jour de festival, les hostilités sont lancées quand la météo se montre elle-aussi bien hostile ! Dans cette première journée de compétition, la première sensation du festival vient de Belgique avec le film "CUB", premier long métrage belge qui n'a pour le moment pas de distributeur en France, mais qui on l'espère trouvera le chemin de nos salles grâce au Festival. En attedant, quelques impressions sur le premier film de la journée.

GOODNIGHT MOMMY
de Veronika Franz et Severin Fiala
avec Susanne Wuest, Lukas Schwarz, Elias Schwarz...
Compétition

Après un début très prometteur, installant ses personnages dans un huis clos au cœur d’une campagne autrichienne, "Goodnight Mommy" se dilue au fil des minutes laissant le spectateur ruminer les quelques éléments lui permettant comprendre le sens d’une histoire torturée pas facile à aborder. Pourtant rien de bien compliqué au demeurant : un fils, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé, doute de sa propre mère qu’il ne reconnaît pas à son retour d’une opération chirurgicale. C’est au scalpel que les deux réalisateurs dissèquent cette destruction lente et inévitable d’un noyau mère-fils où les rôles de bons et mauvais s’échangent habilement en cours de route. La mise en scène est de toute beauté, les chères têtes blondes sont parfaites, dommage que l’histoire ne réserve rien d’autre que le pitch du départ.

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